Savoir & Faire

Savoir & faire
En perpétuelle évolution
La révolution œnologique
Au Château Lynch-Bages, la vinification évolue avec le savoir œnologique.

Suite au nouveau découpage intraparcellaire, l’équipe technique établit un cahier des charges afin de concevoir un nouveau chai adapté aux progrès viticoles.
Celui-ci prévoit l’utilisation d’appareils de plus en plus fonctionnels : égrappoirs, fouloirs, pressoirs horizontaux, cuves en acier émaillé ou inoxydable, instruments de mesure et de régulation des températures sont perfectionnés.

Pour le projet de rénovation du Château Lynch-Bages, tout est mis au service du vin. Le nouvel outil technique est pensé pour être ergonomique et fonctionnel.
Bien intégré dans son environnement, le bâtiment pensé et dessiné par Chien Chung (Didi) Pei et ses équipes est résolument moderne. Il semble s’appuyer sur le ciel pour utiliser au mieux la lumière naturelle. Le parti-pris architectural fait appel aux valeurs contemporaines d’ergonomie, sécurité et enjeux environnementaux.
Espace
La réception de vendange,
spacieuse et modulable
Lors des vendanges manuelles, un premier tri est effectué à la vigne sur des tables mobiles. Dès leur arrivée au cuvier, un deuxième, puis un troisième tri interviennent, avant et après éraflage. Les trois lignes de réception permettent de vendanger jusqu’à 12 hectares par jour.

Des cuvons mobiles de 7 hectolitres, hissés par des palans, acheminent les baies dans les cuves, sans action de pompage.

Abritée et sécurisée, la zone de réception de vendange est conçue pour accueillir également la ligne de mise en bouteilles.
Par son mécanisme à galandage, la grande porte en Kalwall, translucide, permet d’optimiser l’espace tout en laissant pénétrer la lumière.
Maîtrise
Le cuvier dernière génération,
adapté à la sélection intraparcellaire
Le nombre de cuves dans les nouvelles installations a doublé.
Le passage de 40 à 80 cuves de petite capacité permet de tirer parti des avancées de la viticulture et d’adapter la vinification au découpage plus précis du vignoble.
La traçabilité (parcelle, cépage) est totale à toutes les étapes du processus.

De forme tronconique, les cuves isothermes à double paroi possèdent un système de thermorégulation intégré individuel. Chaque cuve est dotée d’une pompe hélicoïdale dont l’action mécanique est minimale sur les parties solides en suspension dans le jus (pépins, peaux…).

Ce dispositif, bien adapté aux phases de remontage, permet des opérations plus minutieuses, tout en participant au confort de travail.
Gravité
Six cuves élévatrices
au centre du bâtiment
Six cuves élévatrices de 100 hectolitres complètent le dispositif gravitaire.

Pendant le cycle de vinification, jusqu’à la mise en bouteilles, elles permettent de réaliser, de cuve à cuve, des délestages doux et faciles et d’assurer la liaison avec le chai à barriques souterrain.

Les opérations sont contrôlées au moyen d’un écran synoptique installé dans le cuvier. L’installation apporte à la vinification souplesse et précision, maximisant ainsi le potentiel qualitatif des vins.
Précision
Le chai souterrain, deux millésimes
simultanément côte à côte
Le chai, conçu pour accueillir deux récoltes côte à côte, sur deux hauteurs de barriques, permet de travailler dans des conditions de confort optimales (sans contrainte d’espace) et d’optimiser la durée d’élevage des vins.

Comme dans le cuvier, le travail gravitaire est de mise.

L’entonnage se fait par vinoducs, et le vin est remonté en utilisant les cuves ascenseur. Le soutirage au fin est réalisé de barrique à barrique. Aucune opération de pompage n’est nécessaire pendant toute la durée d’élevage.
« L’architecture est le jeu savant, correct et magnifique, de formes assemblées dans la lumière. »
Le Corbusier
Environnement
Vers une autosuffisance énergétique
Grâce à sa toiture à redans composée d’une succession de toits à deux versants et à la large surface vitrée de sa façade Nord, le cuvier permet d’évoluer dans un environnement baigné de lumière naturelle. La toiture s’inspire des ateliers textiles britanniques du XIXe siècle, qui ignoraient l’éclairage électrique.

Dans le cuvier, non climatisé, le choix des matériaux, le vitrage anti-UV ou les brise-vues de la façade Sud, contribuent à maintenir une température agréable, même pendant la période estivale. Conçu pour accueillir à l’avenir des panneaux solaires, le bâtiment permettra une autosuffisance énergétique.

Le nouveau chai souterrain possède une grande inertie thermique. Situé en sous-sol, il conserve une fraîcheur naturelle et une hygrométrie constante, tout en minimisant les consommations d’énergie. La voûte en maille inox, prouesse architecturale, masque les équipements, réseaux et canalisations techniques.

Dans le chai à barriques comme dans le cuvier, la lumière joue un rôle important pour le confort des équipes. L’éclairage, réalisé par des LED, est étudié avec soin. Le puits de jour central offre une vue sur le ciel et crée un halo de lumière naturelle au centre du chai.
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